Naples, ça nous a fait un peu l'effet de se retrouver dans les bras d'un compagnon de danse complètement éméché: ça virevolte dans tous les sens, ça parle fort, ça sent pas toujours très bon, ça vit, bref ça te prend aux tripes. Et on a tout de suite été mis dans le bain: obligés de sortir du bus avant l'arrivée à destination à cause d'une manif... avant de se perdre dans les rues du marché au poisson (premier égarement d'une longue série...). Des scooters dans tous les sens qui se dirigent au bruit du klaxon, du monde partout, de la pizza à 1 euro, du baba au rhum, des glaciers, de l'église à tous les coins de rue, du linge qui sèche dans chaque ruelle, du passage piéton inexistant... de quoi rendre dingue mais qu'est ce que c'était bon! Seul moment de quiétude du séjour: la visite de Pompéi. Balade dans les dédales de la vile à essayer d'imaginer à quoi elle ressemblait à l'époque romaine et le cataclysme qu'elle a subi, tout ça sous l’œil tranquille du Vesuve. En résumé, Naples n'échappe pas à la règle. Plus on vient en Italie et plus on l'aime!