A peine sortis de l’aéroport, le guide nous attend et on ne se sait par quel miracle, nous saute directement dessus “et salut Cédric et Julie, ça va?” (en portuguesh bien sûr). Je regarde Cédric, Cédric me regarde, on se regarde et on se confirme : non on n’a pas de badge à notre nom collé sur le front. Comment ce gars a su… Ce n’est qu’après son premier taquet de la journée « alors le match de la France hier ? » (petit rappel difficile, oui c’est vrai on vient de se faire éliminer par l’Allemagne en coupe du monde)(et a l’époque on avait pas eu le tuyau pour pouvoir lui répliquer « c’est ça fait le malin, on en reparle mardi… »), bref ce n’est qu’après qu’on a pu éclaircir la situation et lui demander comment il nous avait reconnu « bah, je savais que vous aviez environ 30 ans, des prénoms d’étranger, alors quand j’ai vu deux têtes toutes blanches, j’ai su que c’était vous »… Autant vous dire que ce petit gars nous a direct plu ! On a enchainé cash pistache sur le début du circuit des cascades, qui comme son nom original l’indique, permet d’aller de cascade en cascade. Dure journée donc qui s’est résumée à mettre le maillot, se baigner (pas chaude chaude non plus la flotte), se rhabiller, marcher, se baigner… Bref, vous avez saisi le concept… Une première découverte de la chapada plutôt douce et agréable mais loin de la magie vécue la deuxième journée. Bon le doux et agréable s’est pris une petite claque quand on a croisé dès les premières minutes notre guide du Pantanal… juste pour nous rappeler à son bon souvenir. Si le paradis existe, il doit certainement ressembler à cette deuxième journée dans la chapada. Entre snorkelling et descente de rivière portés par le courant dans une eau limpide et entourés de poissons, observation de paysages spectaculaires et de quelques aras rouges, on ne voit pas comment elle aurait pu être plus parfaite… Si peut-être juste si elle avait pu durer 75h… ou 75 jours…