Brasilia, n’était pas à priori, la ville qui nous faisait le plus rêver. C’est davantage par curiosité que par réelle motivation que nous avons acheté nos billets d’avion il y a quelques semaines. Mais que voulez-vous, quand on est contaminé par le virus de la découverte, il faudrait être fou de ne pas vouloir quitter la grisaille automnale de Sao Paulo…
Côté météo, y’a pas photo, on a été gagnant à 100%. On a troqué les baskets contre les tatanes, les pantalons contre les shorts et on a envoyé valser les pulls. Passage de 20 à 30 degrés et de la pluie a l’un des plus beaux ciels bleus (bon ok, on s’emballe un tantinet, c’est peut être juste parce que par là-bas y a pas la couche de pollution…).
Côté curiosité, on n’est pas resté en reste non plus. Peut-être parce qu’on s’attendait à une ville en complète décrépitude et que ça n’a finalement pas été le cas. Les mauvaises langues diraient : bah quand même, la ville a été inaugurée dans les années 60. Oui ! Mais les encore plus mauvaises langues rappelleraient qu’en plus on est au Brésil. Oui ! En fait, la ville offre de jolis bâtiments modernes qui lui donnent un certain charme. Elle est propre et sécurisée (au moins dans le Centre), c’est d’ailleurs la seule grosse ville du Brésil ou Cédric ne se promène pas avec la camera dans le caleçon.
Alors certes, elle n’est pas parfaite : il y a peu de place pour le piéton et avoir une voiture est quasi indispensable… sa construction a ravagée une partie sauvage et isolée du Cerrado… elle a couté une mega-blinde de Reais… et elle peut paraitre aussi un peu aseptisée, sans vraiment de fun…
C’est sur on n’y retournera pas, mais globalement on en sort plutôt contents…