Ce week-end on a décidé de se mettre au vert, au vrai, de renouer avec les chaussures de rando abandonnées dans le placard à chaussures depuis trop longtemps... On a donc récupéré la voiture la moins rapide du loueur voisin, non dotée d’autoradio, sinon c’est trop facile, pour avaler telle une fusée sans moteur les 3h30 de route pour atteindre le parc national d’Itatiaia (ou autrement nommé Itayayayayaya), premier parc national du Brésil. Samedi on a exploré les cascades du parc, observé des oiseaux pendant deux heures (si, si véridique, et sans ronchonage de la part de Julie. Exploit. Enorme exploit), découvert qu’on devait avoir des sacrées gueules de blanc-bec même avec notre bronzage estival (ou alors que Cédric ressemble à Justin Bieber, on hésite encore)… Un groupe d’ados brésiliennes nous a littéralement sauté dessus en gesticulant dans tous les sens en nous demandant de prendre une photo. Quand on leur a demandé pourquoi, on a eu droit a « parce que vous êtes américains ! », euh non, non, y’a erreur mademoiselle, nous on est français, « wahou français, c’est encore mieux »… Voilà, on n’a pas compris, mais on fait partie de leur souvenir de vacances. Va falloir qu’on peaufine le bronzage… Dimanche a été un peu plus studieux et un peu plus (beaucoup) sportif… 8 heures de rando pour atteindre le sommet des Tres Picos. Des singes et des perroquets dans chaque arbre, des pelles et des croutes pour Julie à chaque pierre… A noter, qu’une de ces cascades vient de rentrer au palmarès des plus belles gamelles, après un tonneau dans les alpes du Sud et une chute qui l’aura empêché de s’asseoir pendant un mois, Julie a réalisé avec succès un doublé éclatage nez/lèvre avec rayure de lunettes. Belle performance. Des courbatures pendant 3 jours. Respect. La rando, au passage, bien que traitre, était franchement jolie, au milieu de la jungle. Quel bonheur !
