Un rapide retour en France pour les fêtes. Une bouffée express de famille, amis, bonne bouffe, bon vin et pastis et … retour au bercail. Mais avant de reprendre le chemin des tours sans fin, de la pollution, du boucan et accessoirement du boulot… On a décidé de s’accorder trois jours au soleil, trois jours à la mer, trois jours pour recharger les batteries qui ont été mises à mal pendant notre séjour français!
Après quelques 11 heures de vol un poil chaotique (ah turbulences quand tu nous tiens) et un petit combat pour récupérer la voiture nous rappelant ainsi les joies du Brésil, nous voilà en route vers notre destination Paraty. Sur le papier, ce n’est qu’à 4h de route, sur le papier oui… En ce qui concerne la réalité, c’est une autre histoire! L’histoire pourrait s’appeler « comment une jolie route goudronnée se transforme en piste 4x4 sans crier gare »… Ou « comment descendre cette piste dans l’équivalent d’une fiat panda »… Ou « comment t’es obligé de jouer au cascadeur si tu veux pas te farcir un détour de 150 km »… On vous rassure on est arrivé au bout de ces 15 km de piste, la voiture aussi… Ça n’aura valu que quelques crampes au mollet gauche de Cédric a force de débrayer et quelques ampoules aux mains a force de serrer le volant…
Pour ce premier jour, après un plouf bien mérité dans la piscine, nous avons arpenté les rues de Paraty sous une chaleur à crever, le temps des doudounes est désormais bien loin et oublié! Pour ne pas mourir dessécher comme des pruneaux en ce 2eme jour, nous avons opté pour la petite balade en mer. Un tour un peu touristique mais qui permet de s’arrêter régulièrement aux abords d’iles au large de Paraty. On ne dira pas ici que Julie a dû acheter une paire de lunettes car les siennes ont disparu dans la nuit. On ne dira pas non plus que finalement elle les a retrouvées le soir même bien gentiment rangées dans leur boite. On ne dira pas non plus qu’elle a fait sa gamine capricieuse pour avoir un beau chapeau de paille… qui s’est envolé à cause du vent au bout de 15 min de bateau. Par contre on peut dire que c’était vraiment trop beau, que la mer était vraiment chaude et que c’était vraiment un plaisir de se baigner (tiens!!! c’est pour tous ceux qui se sont moqués de moi… il fait beau en France??). Bref, mis à part quelques détails, une journée parfaite.
Troisième et dernier jour, déjà l’heure de prendre le chemin du retour, qui s’annonce un peu long. Pas d’inquiétude, on a quand même trouvé le temps de faire un stop et de découvrir le charmant village de pécheur de Picinguaba et de se baigner une dernière fois dans la mer (tralala)!