[23 NOVEMBRE – SOROA]

La bonne idée du jour : pourquoi donc on ne rejoindrait pas Soroa par les petites routes de campagne plutôt que par l’autoroute ? Ça parait une bonne idée comme ça hein ? Mais on vous le dit c’est un peu la fausse bonne idée. Un peu comme vouloir manger des cacahuètes avec des baguettes chinoises (au début c’est rigolo, et à la fin c’est long). Surtout quand :
- il n’y a pas de panneaux et qu’on se rallonge un poil (mais super long le poil),
- il se met à tomber des trombes d’eau et que les routes non habituées inondent en deux-deux (big up aux routes brésiliennes). Et qu’est-ce qu’il se passe quand les routes inondent, qu’on a une voiture basse de caisse et qui clignote de partout du tableau de bord à cause de l’eau qui s’infiltre ? Et bé on envoie le copilote vérifier la profondeur des inondations routières… Pas la peine de préciser que le copilote est de sexe féminin…
Finalement arrivés à Soroa (l’un sec, l’autre trempée). La pluie se calme et on peut profiter des réjouissances locales. Une rando pour aller au point de vue sur la vallée (magnifique vue malgré les nuages), un joli parc botanique, une mignonne cascade et une recherche presque fructueuse de l’oiseau emblème de Cuba -le Tocororo- aux couleurs du drapeau et qui meurt dès qu’il est en captivité…
Bref, une journée sympa, mais qu’on aurait certainement encore plus appréciée sans toute cette pluie sur les oreilles.