[28 ET 31 MARS 2014 - SALVADOR]

Salvador de Bahia, rien que le nom ça fait rêver ! Ou cauchemarder, peut-être, suivant si on regarde la beauté du centre historique ou le taux d’insécurité de la ville… Dans notre cas, il n’y a eu que du bon !
Comme on aime bien se faire du mal, le réveil a sonné à 4h15 vendredi matin, et puis il a continué de sonner, un peu… Et puis on a passé la seconde et foncé a l’aéroport. Apres une petite sieste matinale dans l’avion, l’achat de nos billets de bus pour la Chapada Diamantina, le dépôt de nos sacs à la consigne, nous voilà arrivés dans le centre de Salvador. Et c’est beau : des rues pavées, des maisons colorées, des églises a tous les coins de rue, des animations sur chaque place. En l’espace de quelques heures, on comprend bien la douceur de vivre à la bahianaise… D’autant plus qu’il fait une chaleur à crever ! C’est donc tout naturellement – après avoir accroché une bande demi-douzaine de « fitas », ces rubans porte-bonheur colorés, a l’église Nosso Senhor de Bonfim – que nous avons fini la journée en sirotant une (ok trois) binouze(s) sur la plage…
Et parce qu’on aime bien se faire mal… ce vendredi soir, on prend le bus de nuit pour la Chapada Dimantina, mais ça c’est une autre histoire.
Celle de Savador se termine le lundi. Apres s’être fait mal… en reprenant le bus de nuit dans l’autre sens le dimanche soir… nous sommes de retour a Salvador a 6h du mat… On a pas vraiment trouvé mieux que d’aller plonger dans l’océan histoire de se réveiller et de regarder les pécheurs rentrer au port. La journée a été douce, entre découverte du sud de la ville, baignade et sieste.
Le clou de la journée et du séjour en général est planté par notre chauffeur de taxi qui nous ramène a l’aéroport. Pendant le trajet nous avons eu droit au partage de sa philosophie de vie « la vie est courte, faut pas se stresser. Si tu te stresses, c’est pas bon pour le cœur, et tu meurs » et a l’intégralité de son répertoire musicale chanté en direct-live. Un joli exemple de gentillesse et de douceur brésiliennes !